Une vie de Chevalerie

Présentation de Scathach


*-* Description *-*
Scathach est grande, même pour une elfe, élancée, malgré un corps musclé par ses années d'entraînement et de combat. Sa longue chevelure rousse encadre un visage aux traits fins, éclairé par des yeux aussi bleus que l'océan. Autour de son oeil droit sont gravés deux tatouages, héritage de son éducation magique, et représentant ses talents de guérisseuse.

Malgré son jeune âge, elle fait preuve d'une grande maturité, forgée par les expériences de la vie. Bien qu'attachée à ses compagnons et ses proches, elle reste très solitaire et mystérieuse, ne se mélant que peu aux réunions. Mais elle répond présente dès qu'assistance lui est demandée, préférant délaisser ses intérêts au profit de ses amis.
Dans la bataille, elle n'a aucune pitié pour ses ennemis, et n'hésite pas à les tuer de sang froid, pour ensuite redevenir douce, voire maternelle, à l'encontre de ses amis.

Dans la vie de tous les jours, elle est généralement vêtue d'une robe de lin très fine, soit d'un vert qui met en valeur ses cheveux flamboyants, qu'elle laisse flotter librement, soit d'un bleu profond qui rappelle ses yeux.
Et lorsqu'il faut prendre les armes, elle revêt une armure flambant neuve et un heaume dans lequel elle dissimule ses cheveux par un habile chignon. Ce n'est que par ses cris de joie ou de rage que ses ennemis savent qu'elle est en réalité une femme.


*-* Histoire *-*
Fille d'un chevalier et d'une magicienne, Scathach est née en l'an 1395 et a grandi sur les champs de bataille, l'habituant ainsi aux rudes conditions d'un campement de fortune.
Entourée en permanence de valeureux combattants, elle a très vite pris goût aux armes et à la guerre, mais son père refusait qu'elle suive cette voie. Elle y était très attachée et ne voulait pas le décevoir, et accepta donc dès son plus jeune âge de suivre les enseignements de sa mère.
Cette dernière était une magicienne talentueuse, et la meilleure guérisseuse du royaume. Elle avait déjà procréé avant Scathach, mais l'enfant était mort-né, et elle ne fut pas loin de le suivre aux cieux. Mais les Dieux en décidèrent autrement, et lui rendirent la vie, lui accordant un don en contrepartie : l'Empathie. Elle pouvait ressentir tous les maux de ceux qui venaient la consulter, et allait jusqu'à les prendre pour elle-même, ce qui porta sa renommée de guérisseuse au-delà des frontières. Mais malgré sa forte constitution, le jour vint où les maux absorbés finirent par la tuer, laissant Scathach et son père livrés à eux-même.

Eperdument amoureux, son père eut du mal à se remettre de la perte de son épouse, mais il tint, aiguillonné par son affection pour sa fille. Il trouva les meilleures perceptrices que portait ces terres, et fit donner une éducation magique et médicale des plus avancées à Scathach, qui devint très vite la soigneuse attitrée du camp.
Elle pansait et massait à merveille, fabriquant elle-même onguents et potions qui arrivaient à bout de tous les maux et toutes les blessures, et profitait de son temps libre et de l'absence de son père pour réclamer des cours d'arme aux guerriers à qui elle sauvait si souvent la vie. Et lorsque venait le soir, immanquablement, elle s'endormait en pensant à sa vie de guerrière, qu'elle ne connaîtrait peut-être jamais.

Les années s'écoulèrent ainsi, baignant dans le bonheur et l'insouciance, mais amenant ce jour qui allait changer Scathach à tout jamais.
Un matin, alors que le soleil paressait encore et semblait se refuser à offrir sa lumière bienfaitrice, les gardes donnèrent l'alarme, et on entendit des hurlements, par-dessus les bruits d'entrechocs d'armes, de boucliers et d'armures. Une fois de plus, le campement était attaqué, par des orques cette fois, ce qui promettait à Scathach des journées chargées de soin, pendant que son cher père combattrait avec acharnement.
C'est alors qu'elle pansait un bras qu'un des plus vieux amis de son père pénétra dans la tente. Il avait la mine grave, et avait retiré son heaume, le tenant sous le bras. Scathach s'apprêtait déjà à accourir le soigner, mais il arrêta son geste. Il lui prit les mains, et essaya de balbutier quelques paroles avant d'attirer la jeune fille contre lui et de l'enlacer comme l'aurait fait un père. Il n'y eut pas besoin de mots, elle avait compris. Elle savait que son père était mort, et que rien ni personne ne pourrait y remédier.

Quelques semaines plus tard, alors que le chagrin commençait à peine à s'estomper, Scathach décida de prendre les armes, et de venger son défunt père. Plus rien ne la retenait, et elle parcourerait Romine sans répit, cherchant le repos de l'âme.

Blessure Secrète


Enfin, ils étaient sortis de ce dédale, endroit de mort.
Lorsqu'elle était revenue à la lumière du jour, Scathach avait senti le soleil lui réchauffer le sang, le corps et l'esprit. Cette douce chaleur avait parcouru tout son être, n'oubliant aucun recoin. Et elle avait pensé que sa mélancolie allait fondre comme neige au soleil, qu'enfin ces idées noires la laisseraient en paix, pour apprécier la vie qui l'entourait.

Le premier jour, entre deux combats, elle admirait la nature qui vivait autour d'eux, les corbeaux qui planaient au-dessus de leur tête, et l'esprit de la Terre qui animait toute chose.
Mais le soir vint vite, amenant sa terrible obscurité. La delfense était réunie autour du feu, savourant son efficacité sur le champ de bataille, ballet d'ombres créées par les flammes.
Seule une ombre ne riait pas, et bougeait à peine.

Scathach était perdue dans ses pensées, le regard fixant l'immensité du vide. Chaque soir, elle restait ainsi prostrée, après une journée passée à combattre.
Seuls ces combats lui changeaient les idées et parvenaient à la tirer de sa torpeur, et l'on aurait dit qu'entre le jour et la nuit, il s'agissait de deux personnes totalement différentes.
Mais le soir... Elle avait mal au coeur. Pas de ce mal qui vous soulève l'estomac, ni de celui qu'on ressent en recevant une flèche. Non, cette douleur était plus morale que physique, mais elle n'en était pas moins cuisante.

Tous les soirs, elle laissait son esprit vagabonder. Elle revoyait comme dans un rêve cette fontaine, porteuse de tous les espoirs, de toutes les promesses. Elle revoyait les eaux miroitantes, et ce reflet qui y prenait forme, un seul reflet pour deux, ultime témoin de ce lien désormais cassé. Et à chaque fois, sur le visage de Scathach, coulaient quelques gouttes salées, silencieuses, qu'on eut dit provenir directement de la fontaine.
Elle ne savait plus très bien... Tout cela n'avait-il été qu'un rêve ? Ou l'avait-elle vraiment vécu ? Cela paraissait bien trop loin pour être réel.

Puis un soir, une étincelle jaillit au fond de l'esprit de Scathach. C'était donc cela l'amour ? Cette douleur ? Elle se promit alors de ne plus jamais aimer, elle ne voulait plus souffrir autant, cela n'en valait pas la peine. Et il fallait maintenant aller de l'avant, sortir de cet état pour continuer à vivre, chasser ces idées sombres. Et le meilleur moyen qu'elle connaissait pour tuer ces idées était de les emprisonner par l'écriture. Elle attrapa un parchemin et une plume au fond de sa besace, ferma les yeux et laissa sa main dériver sur le vélin.

Citation :

Tu ne m'as jamais
Jamais
Rien promis
Jamais
Moi je ne t'ai
Jamais
Près de moi
Alors
Je ne pourrai
Jamais
t'en vouloir
Je sais

Tu en as marre
De moi
Tu fatigues
C'est ça
Un coup de barre
Sur toi
J'ai donné
Je crois
Je vois ton sang
Qui coule
Dehors ou
Dedans
Indifférent
à moi
C'est désolant

Je t'aime à vomir
C'est laid
A mourir
C'est fait
Je t'aime à souffrir
Au fait
Qu'est-ce que ça
T'a fait
Toi tu ne dis
Plus rien
Ca ne te coûte
Rien
Juste un regard
Au moins
Avant la fin

Puis elle alla se coucher en faisant le vide dans son esprit. Cette nuit-là, elle reposa d'un sommeil paisible et sans rêve, pour la première fois depuis longtemps. Et au matin,elle était redevenue la femme qu'elle avait toujours été avant lui.

mais qui est il ndd?!!

Réfléchis un peu ^^
As-tu connu beaucoup d'histoires à Scathach ? ^^

je crois que je vois...
un putshiste en robe de chambre bleue?

And the winner is YANNO !

Fais gaffe Superb', t'as un coeur qui se balade !